Chacun son truc ... Je n'aimais pas les longues processions mais je n'aime pas non plus les dépassements artificiels sinon, vivement que Bernie ressorte son idée de mettre des asperseurs au bord de la piste pour créer des conditions humides, au hasard, lors d'un grand prix par plein beau temps. Comme ça, on passera toutes les spécificités de pneumatiques lors d'une course. Je pense qu'à un moment, il faut un peu arrêter.
Alors si c'est les pilotes des meilleures équipes qui gagnent, moi, cela ne me dérange pas qu'il y ait des vainqueurs différents mais si cela doit être un pilote qui ne fait plus rien de la saison, là, ça me dérange. Passons sur la victoire de Rosberg, la saison passée, car elle est encore acceptable au regard de ses 93 points mais celle de Maldonado, mort de rire. 45 points marqués dont 25 pour une victoire. Et dire que Perez a également failli gagner. Cherchez l'erreur.
Attention, je ne dis pas que les petites équipes ne doivent pas marquer des points mais de là, à gagner, il ne faut pas pousser non plus. Je me rappelle de la Leyton House Judd d'Ivan Capelli qui avait failli gagner le GP de France 1990. Mais voilà, à mon humble avis, il faut que cela reste l'exception. On n'est pas sur PS3 avec Formula one.
Maintenant, je suis d'accord avec Persusargol puisque je le dis assez souvent. A partir du moment où le règlement est le même pour tout le monde, c'est toujours le meilleur qui gagne mais parfois, ça me dérange, et je reste perplexe car, par exemple, si un pilote d'un top team doit baisser sa performance parce qu'il a déjà cassé pas mal de moteurs, qu'il doit économiser et qu'il se fait doubler par une Marussia, pas de quoi s'extasier. On peut légitimement se demander si nous sommes encore dans une course de F1 et pas plutôt dans une course d'endurance. En fait, une course peut-être impactée non pas par les conséquences du GP lui-même mais par celles d'autres GP (gestion moteurs et boîtes de vitesse). En ce qui concerne les pneumatiques, c'est vrai, la problématique n'est que sur le GP lui-même. Mais bon, un pneumatique qui ne dure que 6 tours. Est-ce bien compatible avec une course ? Ok, ça engendre des changements, des dépassements et des incidents mais tout cela est, encore une fois, artificiel. Mais bon, soit. Certains de mes amis, qui aiment la Formule 1, jugent l'action d'un GP sur le nombre de crashs qu'il peut y avoir. Alors comme je le dis, chacun son truc. Après, il y a eu aussi la bouffonesque saison 2009 avec Brawn GP mais là, c'est un autre débat ...